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L’entretien des cours d’eau : Des bénévoles motivés mais trop peu nombreux

Publié le vendredi 22 août 2008.


« Ils » ne sont pas très nombreux, « à peine 1 % des pêcheurs » précise un peu amer Michel Postollec, responsable de l’entretien des berges des cours d’eau sur le canton de Carhaix, mais le travail que cette dizaine de bénévoles fourni chaque été entre juin et fin août est colossal ! Chaque été, environ trois kilomètres de berges sont entretenus….le canton compte 300 kilomètres linéaires de rives  entre rivières et ruisseaux.

Le groupe présent sur le dourcam lors d’une matinée de travail


Ces opérations de la Gaule Carhaisienne ont pour objectif de favoriser la libre circulation des géniteurs et des juvéniles et ainsi de garantir un renouvellement naturel des populations de truites, ces bénévoles participent ainsi à une bonne gestion patrimoniale naturelle et à la préservation des zones humides.


Michel Postollec, responsable des opérations de nettoyage des berges

Les propriétaires riverains sont également associés à ces opérations et la plupart du temps ils prennent en charge le déblaiement de la végétation dégagée par l’équipe. Parfois les communes attribue une subvention à la société pour ces actions d’intérêt général, « mais ce n’est pas toujours le cas » regrette Jean Pierre Le Bras. Bien entendu la matinée d’efforts s’achève autour d’un repas convivial préparé par l’infatigable débroussailleur, qui a aussi des talents de cuistot : Michel Postollec.

 PORTRAIT

René Grall : Que du bonheur.

Retraité depuis quelques mois, René est une fine gaulle et aussi une fine gâchette, proche de la nature il aime a débroussailler les berges des rivières et ruisseau avec une expression très courue : « Que du bonheur ». Samedi sur le dourcam, scie à la main, il a, avec ses amis, coupé, tiré, entassé bon nombre de branches qui encombraient le cours d’eau. Une fois la matinée terminée, il était satisfait du travail du groupe, d’un côté de la petite route le cours d’eau, serpentant dans la prairie, était bien visible, de l’autre la végétation le cachait. « Samedi on attaque là » déclarait t’il bien décidé à poursuivre ce travail de titan en espérant que le groupe s’étoffe un peu.

René Grall, "colas" pour les intimes, lors du chantier