Emile Jolivet, 93 ans, qui habite au village de Treuscoat est le doyen des Plounévézéliens né à la frontière de Paris, à Clichy La Garenne exactement. Mardi en soirée, une délégation d’élus lui a rendu visite pour la nouvelle année, une rencontre très amicale au cours de laquelle Emile a eu plaisir a raconter quelques anecdotes de sa vie professionnelle.
Trente années à Air France. L’intéressé a travaillé de 1947 à 1976 à la compagnie Air France "en tant que pilote....de voitures, cars ou camions" lâche t’il dans un éclat de rire, "excusez moi je suis toujours en train de déconner !" ajoute t’il et le voilà lancé dans ses virées routières et une série de détails épiques, ses chargements mal arrimés, les pannes ou les voitures à boite électrique "c’était bien quand ça voulait marcher, mais qu’est que j’en ai vu de drôles !". En fin de carrière Emile sera affecté aux différentes ambassades, "mais se trimbaler dans Paris, ras le bol !" Il n’aura qu’un seul accrochage durant toutes ces années au volant, cela lui vaudra une étoile d’argent, reconnaissance des millions de kilomètres parcourus.
Une retraite à Treuscoat. En 1978, Emile et son épouse rejoignent la Bretagne ou l’une de ses filles habite déjà, et le couple pose ses valises à Treuscoat, très vite il s’intègre à la vie locale notamment au club du troisième âge dont il prend les reines durant de nombreuses années à la suite de Hervé Délen, le président fondateur. Emile a un regret, la date de son anniversaire, "C’est le 19 juillet et ils sont tous aux vieilles charrues ou a regarder le tour de France" dit t’il en rigolant, c’est encore une plaisanterie tant il est bien entouré par les siens !
Xavier Berthou a trinqué avec Emile Jolivet à la nouvelle année.
Emile avec deux de ses enfants, Josiane et Jean Michel
Photo avec élus et famille.